Baudelaire, si tu savais
La nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles.
Notre siècle, qui a l’argent pour seul idole,
Refuse d’écouter ces sages conseillers.
Les parfums, les couleurs, les sons se répondent,
Aujourd’hui, on semble tous l’avoir oublié,
Chez cette mère nourricière, si sacrée,
Victime de nos actes les plus immondes.
Il est des parfums frais comme des chairs d’enfants,
Que l’homme bientôt aura à jamais détruit,
En privant ses chers héritiers, cet ignorant.
Ayant l’expansion des choses infinies,
Océan, forêt, prairie, cette pure essence,
Protégeons-la pour qu’elle transporte encore nos sens.
La nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles.
Notre siècle, qui a l’argent pour seul idole,
Refuse d’écouter ces sages conseillers.
Les parfums, les couleurs, les sons se répondent,
Aujourd’hui, on semble tous l’avoir oublié,
Chez cette mère nourricière, si sacrée,
Victime de nos actes les plus immondes.
Il est des parfums frais comme des chairs d’enfants,
Que l’homme bientôt aura à jamais détruit,
En privant ses chers héritiers, cet ignorant.
Ayant l’expansion des choses infinies,
Océan, forêt, prairie, cette pure essence,
Protégeons-la pour qu’elle transporte encore nos sens.