Le sapin
Il trône dans mon salon, vert, altier,
Le roi de la nature, confiné dans mon foyer,
Dont il ne peut plus s’échapper,
Là, au chaud, près de la cheminée.
Est-il heureux ainsi enguirlandé, ce tellurien ?
Ne préférerait-il pas être auprès des siens ?
Respirer à l’air libre, frémir pour un rien,
Au vent, à la neige ou à l’orage diluvien.
Symbole de Noël, des fêtes et de la joie,
Pourquoi ne pense-t-on jamais à toi ?
Doit-on te massacrer de sang-froid,
Pour satisfaire une tradition d’autrefois ?
Tu apportes un rayon de lumière,
Au milieu de cette froideur de pierre,
Dans la mélancolie de l’hiver bien amère,
Dans la sombreur de décembre inhospitalière.
Je t’en remercie tant et pardonne-moi tu veux.
Désormais je te remplacerai par un plagiat frauduleux,
En papier, en plastique, on y verra que du feu,
Et tu pourras passer noël en vie sous le ciel bleu.
Il trône dans mon salon, vert, altier,
Le roi de la nature, confiné dans mon foyer,
Dont il ne peut plus s’échapper,
Là, au chaud, près de la cheminée.
Est-il heureux ainsi enguirlandé, ce tellurien ?
Ne préférerait-il pas être auprès des siens ?
Respirer à l’air libre, frémir pour un rien,
Au vent, à la neige ou à l’orage diluvien.
Symbole de Noël, des fêtes et de la joie,
Pourquoi ne pense-t-on jamais à toi ?
Doit-on te massacrer de sang-froid,
Pour satisfaire une tradition d’autrefois ?
Tu apportes un rayon de lumière,
Au milieu de cette froideur de pierre,
Dans la mélancolie de l’hiver bien amère,
Dans la sombreur de décembre inhospitalière.
Je t’en remercie tant et pardonne-moi tu veux.
Désormais je te remplacerai par un plagiat frauduleux,
En papier, en plastique, on y verra que du feu,
Et tu pourras passer noël en vie sous le ciel bleu.