La détresse
Combien sont-ils à la taire, à la cacher des gens ?
Sous un visage souriant, un humour séduisant,
Qui rit le plus fort, pleure-t-il dans le noir ?
Qui semble un bon vivant, se sent-il seul le soir ?
Pourquoi cette honte à dire, à pleurer,
À crever l’abcès de la tristesse, la laisser s’écouler,
On a le droit d’être déprimé, d’être mal,
On a tous des moments de faiblesse et c’est normal.
Qui n’a jamais pensé à se délivrer de cette vie,
S’ôter le poids de la douleur quand trop forte elle sévit.
Certains osent demander de l’aide, d’autres pas,
Voulant protéger les leurs de leurs tristes émois.
Mais quand la détresse devient si profonde et grandit,
Elle nous emporte peu à peu dans son cercle infini,
Nous éloigne de nos êtres aimés, nous envahit,
Et finit par prendre possession de tout notre esprit.
À Ralph.
Combien sont-ils à la taire, à la cacher des gens ?
Sous un visage souriant, un humour séduisant,
Qui rit le plus fort, pleure-t-il dans le noir ?
Qui semble un bon vivant, se sent-il seul le soir ?
Pourquoi cette honte à dire, à pleurer,
À crever l’abcès de la tristesse, la laisser s’écouler,
On a le droit d’être déprimé, d’être mal,
On a tous des moments de faiblesse et c’est normal.
Qui n’a jamais pensé à se délivrer de cette vie,
S’ôter le poids de la douleur quand trop forte elle sévit.
Certains osent demander de l’aide, d’autres pas,
Voulant protéger les leurs de leurs tristes émois.
Mais quand la détresse devient si profonde et grandit,
Elle nous emporte peu à peu dans son cercle infini,
Nous éloigne de nos êtres aimés, nous envahit,
Et finit par prendre possession de tout notre esprit.
À Ralph.