Pourquoi dois-je obéir, subir, me conformer ? L’imposition d’un patron, d’une famille, d’une société Les règles, les structures, les usages codifiés, Il en est ainsi, il faut l’accepter.
Avant comme l’oiseau, je rêvais de liberté, De grands horizons vides où tout est à explorer, À ma guise, m’arrêter ou continuer, N’obéissant qu’à ma propre volonté.
Et pourtant, je plie, je cède et serre les dents, M’oublie un peu pour satisfaire les gens, Ou pire encore me laisse aveugler par l’argent, Une possible reconnaissance, un égo trop grand.
Petit à petit, j’ai fini par taire celle que j’étais, Pour me transformer en celle que les autres voulaient, Heureusement, maintenant le verre s’est brisé, Et l’eau contenu a réussi à s’échapper.