Insomnie
La nuit tire son long rideau sombre.
Peu à peu, tout est plongé dans l’ombre.
Notre corps détendu se pose au ralenti,
Notre esprit, soudain seul, revient à lui.
Les idées se mêlent, les peurs émergent,
Rien ne peut plus maintenant rester sur la berge.
Ce que l’on tait par les activités de la journée,
Ce que l’on ne veut pas honnêtement s’avouer.
Il nous plonge alors dans un profond desarroi.
Et on essaie en vain d’étouffer ce moi,
Qui nous entraîne dans une ronde infernale,
Chaque fois plus rapide, toujours plus abysmale.
Les heures passent, le temps s’accourcit,
Puis la panique de ne pas avoir dormi,
La lumière fait place à la pénombre,
Les images s’effacent au plus grand nombre.
Nos membres cèdent à une fatigue colossale,
Et le sommeil nous emporte dans une rafale,
Engouffrant sous le sable de nos rêves de soie,
Nos angoisses, notre agitation et tous nos émois.
La nuit tire son long rideau sombre.
Peu à peu, tout est plongé dans l’ombre.
Notre corps détendu se pose au ralenti,
Notre esprit, soudain seul, revient à lui.
Les idées se mêlent, les peurs émergent,
Rien ne peut plus maintenant rester sur la berge.
Ce que l’on tait par les activités de la journée,
Ce que l’on ne veut pas honnêtement s’avouer.
Il nous plonge alors dans un profond desarroi.
Et on essaie en vain d’étouffer ce moi,
Qui nous entraîne dans une ronde infernale,
Chaque fois plus rapide, toujours plus abysmale.
Les heures passent, le temps s’accourcit,
Puis la panique de ne pas avoir dormi,
La lumière fait place à la pénombre,
Les images s’effacent au plus grand nombre.
Nos membres cèdent à une fatigue colossale,
Et le sommeil nous emporte dans une rafale,
Engouffrant sous le sable de nos rêves de soie,
Nos angoisses, notre agitation et tous nos émois.