L’agression
Le poing s’enfonce dans la chair tendre.
Il n’y a personne pour l’en défendre.
Une fois, deux fois, trois fois, entendre
Le bruit sourd des os prêts à se fendre.
Soudain bousculée par ce corps tant aimé,
Qui d’une rage incontrôlée ne cesse de frapper,
De crier des mots qui nous sont étrangers
Et que l’on entend à peine tant on est paniquée.
On ne cherche même pas à riposter,
Juste à fuir, à partir, à s’échapper,
Derrière la porte pour nous protéger,
Mais le temps semble s’être arrêté.
Les secondes n’en finissent pas de s’étendre,
L’esprit nauséeux est prêt à tout pour se rendre,
Confus, perdu, il n’arrive pas à comprendre.
Puis c’est le vide immense, le néant, les méandres.
Elisa Sebbel
Le poing s’enfonce dans la chair tendre.
Il n’y a personne pour l’en défendre.
Une fois, deux fois, trois fois, entendre
Le bruit sourd des os prêts à se fendre.
Soudain bousculée par ce corps tant aimé,
Qui d’une rage incontrôlée ne cesse de frapper,
De crier des mots qui nous sont étrangers
Et que l’on entend à peine tant on est paniquée.
On ne cherche même pas à riposter,
Juste à fuir, à partir, à s’échapper,
Derrière la porte pour nous protéger,
Mais le temps semble s’être arrêté.
Les secondes n’en finissent pas de s’étendre,
L’esprit nauséeux est prêt à tout pour se rendre,
Confus, perdu, il n’arrive pas à comprendre.
Puis c’est le vide immense, le néant, les méandres.
Elisa Sebbel