La mélancolie
Le monde autour de nous se teinte de gris.
Une épaisse fumée partout assombrit
Le ciel, les paysages, les gens aussi.
L’esprit embrumé soudain s’alanguit.
Des toiles d’araignées meublent la pensée,
Floue, vague, perdue, triste, désenchantée.
L’ombre de la mort ne tarde à voiler
Toutes couleurs, toute possible clarté.
Et emporté dans un cycle infernal,
L’humeur noircit à une vitesse abismale.
Rien ne semble pouvoir arrêter ce mal.
Le poison noir absorbe alors toute vie.
Le dégoût supplée l’apathie et l’ennui.
Puis s’ensuit une folle envie d’infini.
Le monde autour de nous se teinte de gris.
Une épaisse fumée partout assombrit
Le ciel, les paysages, les gens aussi.
L’esprit embrumé soudain s’alanguit.
Des toiles d’araignées meublent la pensée,
Floue, vague, perdue, triste, désenchantée.
L’ombre de la mort ne tarde à voiler
Toutes couleurs, toute possible clarté.
Et emporté dans un cycle infernal,
L’humeur noircit à une vitesse abismale.
Rien ne semble pouvoir arrêter ce mal.
Le poison noir absorbe alors toute vie.
Le dégoût supplée l’apathie et l’ennui.
Puis s’ensuit une folle envie d’infini.